AUSTRALIA - Baz LUHRMANN - 2008

Réalisateur : Baz LUHRMANN

Date de sortie : 24/12/2008

Scénaristes : Baz Luhrmann /Stuart Beattie /Ronald Harwood /Richard Flanagan

Genre ; Drame

durée : 160 mns

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récompense : 1 satellite award en tant que meilleur auteur pour Baz LUHRMANN

Résumé : Australie du Nord, fin des années 30.Lady Sarah Ashley, aristocrate anglaise hautaine et renfermée, arrive au coeur des paysages sauvages de l'Australie et se retrouve à devoir gérer seule un gigantesque domaine. Contrainte pour sauver l'exploitation de partir vendre 2 000 têtes de bétails à des milliers de kilomètres, elle n'a d'autre choix que de faire équipe avec un cow boy local un peu rustre.Cette aventure à travers les terres aussi magnifiques qu'inhospitalières du pays transformera à jamais ces deux êtres que tout oppose. Au bout de leur périple, la ville de Darwin doit faire face aux bombardements japonais.

Casting :

Shea Adams ... Carney Boy #3

Hugh Jackman ... Drover

Ray Barrett ... Bull

Nicole Kidman ... Lady Sarah Ashley

Bryan Brown ... King Carney

Tony Barry ... Sergeant Callahan

SOURCE : Allociné.com

Dans les racines de l'Histoire

L'action d'Australia se déroule dans l'Australie de la fin des années 30. Le film, en plus d'être une grande fresque d'aventure, offre ainsi à Baz Luhrmann l'opportunité de revenir sur certains aspects historique de son pays : "Au cours de me recherches, j'ai éprouvé une véritable fascination pour le choc des cultures et des ethnies que l'on pouvait trouver à Darwin à cette époque. (...) C'était le bout du monde et on y trouvait des êtres extrêmes. C'était un extraordinaire melting-pot. Il y avait l'administration anglaise; des cow-boys cohabitaient avec des chercheurs d'or, des colons britanniques, une forte influence asiatique, des pêcheurs de perles grecs, une nombreuse population locale aborigène, et d'autres éléments tout aussi disparates."
Les Générations Volées

Afin d'approfondir sa compréhension des relations de l'Australie avec sa population indigène, les Aborigènes, et la question très sensible des Générations Volées, Baz Luhrmann s'est rendu à Bathurst et à Melville Island, pour s'entretenir avec des hommes et des femmes qui ont grandi dans les missions. Le réalisateur confie : "Travailler avec nos partenaires indigènes pour raconter l'histoire des Générations Volées a conduit à un thème important du film, un thème universel : l'idée qu'on ne possède jamais rien véritablement, ni terre, ni être humain, homme, femme ou enfant. L'amour vrai vous fait prendre conscience que vous n'en êtes que le gardien. La seule chose que vous possédiez vraiment à la fin de votre vie, c'est votre propre histoire."

L'aide d'une banque de données
Pour donner un maximum d'authenticité à Australia, la chef décoratrice et chef costumière Catherine Martin a fait appel à Picture Australia, une gigantesque banque d'images digitalisées en provenance de bibliothèques situées dans toute l'Australie. Elle commente : "Nous avions besoin de réponses précises et exactes sur une incroyable quantité de détails de l'histoire sociale à cette époque particulière."

Tournage austral
Le tournage d'Australia a débuté le 30 avril 2007 pour s'achever en janvier 2008. Durant neuf mois, l'équipe du film a sillonné les terres australiennes, de la Nouvelle-Galles de Sud à la côte de Bowen, en passant par la région du Top End et la ville de Darwin. Si la grande majorité du tournage s'est déroulée en extérieurs, certaines scènes ont été filmées en studio à Sydney.

Les costumes : un travail titanesque
Pour Australia, il a fallu créer près de 2000 costumes, soit... quatre fois plus que pour Moulin Rouge, le précédent film de Baz Luhrmann, pourtant déjà bien fourni dans le domaine ! Par exemple, les vêtements datant réellement des années 30 se sont révélés trop petits pour être portés par des acteurs d'aujourd'hui; il a donc fallu dessiner et coudre plus de 60 robes du soir rien que pour une scène...

box office du week end

1. Yes Man, Warner Bros., $18,262,471, (New);
2. Seven Pounds, Sony, $14,851,136, (New);
3. The Tale of Despereaux, Universal, $10,103,675, (New);
4. The Day the Earth Stood Still, 20th Century Fox, $9,890,105, 2 Wks. ($48,366,989);
5. Four Christmases, Warner Bros., $7,701,375, 4 Wks. ($100,110,827);
6. Twilight, Summit Ent. $5,189,319, 5 Wks. ($158,423,218);
7. Bolt, Disney, $4,146,856, 5 Wks. ($94,900,059);
8. Slumdog Millionaire, Fox Searchlight, $3,053,760, 6 Wks. ($12,037,510);
9. Australia, 20th Century Fox, $2,174,188, 4 Wks. ($41,796,525);
10. Quantum of Solace, Sony/MGM, $2,051,882, 6 Wks. ($161,200,412).

à la 4ème semaine d'exploitation, le film ne marche pas du tout !

Date de sortie : 24 Décembre 2008
Réalisé par Baz Luhrmann
Avec Nicole Kidman, Hugh Jackman, David Wenham ....

Je suis très attaché aux films qui sortent en salles à Noël chaque année.
A Noël 2000, nous avions eu FAMILY MAN avec Nicolas Cage, à Noël 2004 LES LOONEY TUNES PASSENT A L’ACTION avec Brendan Fraser, Noël 2006 THE HOLIDAY avec Kate Winslet et Cameron Diaz, il y a un an c’était IL ETAIT UNE FOIS et A LA CROISEE DES MONDES. J’avais adoré tous ces films en salles.

Cette année, AUSTRALIA sort en France pour Noël et même s’il ne s’agit pas d’un film de Noël, c’est une très bonne date tellement ce long-métrage est magnifique.
On pense parfois à TITANIC, à d’autres moments à OUT OF AFRICA, les décors m’ont rappelé LES OISEAUX SE CACHENT POUR MOURIR tourné en Australie,
( il y a d'ailleurs le mari de l'actrice Rachel Ward qui joue dans AUSTRALIA !),
on songe bien sûr à PEARL HARBOR lors de la seconde partie du film.

Après son chef-d’œuvre MOULIN ROUGE que j’avais été voir 5 fois en salles en 2001, le réalisateur signe une nouvelle œuvre spectaculaire et une grande saga.
Les paysages sont absolument fabuleux, les mouvements de caméra dynamiques, aériens et surtout même si dans la première heure du film, le réalisateur prend tout son temps pour installer tranquillement les personnages, même si on éprouve le sentiment que le film se cherche, on ne s’ennuie jamais.
Tout est foncièrement BEAU dans AUSTRALIA. Tout respire l’amour du cinéma.
Il faut s’y rendre en sachant qu’on va être bloqué 2h45 dans la salle et se laisser emporter par le film sans se prendre la tête à chercher la petite bête. Romance, aventure, humour, hymne pour la tolérance, histoire méconnue de l’Australie de 1941, et surtout une grande aventure humaine qui a duré 9 mois de tournage.
Voilà ce qui compose AUSTRALIA. De quoi vraiment tomber amoureux de l’Australie !

S’il y a quelque chose que je pourrais éventuellement reprocher, c’est l’abondance des images numériques : que ce soit l’arrivée de Kidman sur le port, le troupeau qui fonce vers les falaises et l’attaque des avions. Qu’est-ce qui était réél vraiment dans tout cela sur le plateau ?

On ressort de la salle la tête débordante d’images chatoyantes, ennivré d’avoir vécu de magnifiques émotions de grand cinéma.

D’ailleurs, dès que je revois la bande-annonce qui commence avec la musique -qu’on n'entend pas dans le film mais que je trouve fascinante- j’ai les larmes aux yeux.
Saviez-vous que 3 fins différentes ont été filmées au cours de ce tournage titanesque de 9 mois ? Et que la fin tragique était prévue mais lors des projections-tests, il a été décidé de remplacer le final d’origine voulu par Baz Luhrman .

J’aimerais comprendre pourquoi les critiques - majoritairement incendiaires et moqueuses - s’acharnent sur AUSTRALIA ? (Celle de VSD cette semaine est particulièrement ignoble !) Parce qu’il s’agit d’un énorme budget et d’une grosse sortie ? Parce que pour eux ce genre de film romanesque est désuet ?! Ce style de lynchage me rappelle celui qu’avait connu PEARL HARBOR en 2001. C’est lamentable car je ne comprends pas ce qu’on peut reprocher à AUSTRALIA. Sans doute manque t’il parfois du souffle épique qu’on a connu dans TITANIC ? Mais le spectacle est total et le voyage est époustouflant. Totalement dépaysant.

A la suite du bide retentissant du film (40 millions de $ de recettes pour 130 millions de budget) Nicole Kidman, très éprouvée et choquée, aurait annoncé qu’elle arrêtait le cinéma et que c’était sa dernière collaboration avec Baz Luhrman..

En tout cas, je donne 10/10 à AUSTRALIA.

* Le site officiel = [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]
* 16 vidéos = [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]
* Le magnifique tapis rouge = [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]
* Conférence de presse à Paris = [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]

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Le magnifique décor du ranch de Nicole Kidman qui m'a fasciné =
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Je suis très rassurée que tu aies adoré le film "Australia". Comme quoi, les critiques ne sont pas toujours fiables. Au vu de la bande-annonce, je m''étais dit que ce devait être un film admirable, une fresque romanesque et historique comme je les aime. Donc oui, bien sûr, j'irai voir Australia début janvier quand je reviendrai à Lyon.

On l'attendait comme le Messie, ce nouveau Luhrmann. Le film intriguant au vu de la bande-annoncen. Il y a eu "Roméo + Juliette" , ce nanar d'un autre âge qui a défiguré le texte de Shakespeare dans une mise en scène vagabonde et une transcription dans les ghettos urbains qui, malheureusement, n'avait pas grand-chose à voir, et surtout rien à dire, sous une esthétique de pub pour gel douche.

Suite : "Moulin Rouge!" , opéra rock auquel je n'ai rien compris.

Je m'attendais donc à un film ou les kangourous allait danser sur les musiques remixés d'arborigènes.

Alors, qu'en est-il de ce film plus classique, dans la lignée de "Géant" et "Autant en emporte le vent" , nous promet-on?

Et bien, là encore, Luhrmann surprend puisque son film n'est ni désastreux ou génial comme on l'attendait, simplement pas mal.

Le pire y côtoie le meilleur. Du moins, le meilleur ne tient pas à grand-chose, juste à une caméra habile, très habile, maîtrisée de bout en bout. Qu'elle recolore les paysages australiens, les sublime naturellement ou qu'elle serve la tension d'une époustouflante scène où les héros doivent stopper leur troupeau de 1500 taureaux en folie se dirigeant droit vers une falaise, elle est toujours là, présente, très cinématographique, à faire revivre le cinéma du passé dans une grande épopée pleine de bons sentiments.

Par contre on va gueuler sur la VF plus que désastreuse (la voix off du jeune aborigène est nullissimee ; le cinéaste évite toute polémique dans un texte pleurnichard râbachant que les noirs n'ont pas leur place dans ce monde et que les blancs ne sont que de sales petits bourgeois. )

Alors après, on peut ronchonner, et à raison : la romance n'arrive qu'au bout d'une bonne heure (ce qui, pour une prétendue romance, pose un peu problème!), le film ne retrouve jamais le souffle épique et romantique de "Out of Africa" , dont il se prétend l'héritier. L'émotion est inexistante, noyée sous un style qui ne s'affirme jamais, entre comédie, aventures, romance mielleuse et regard d'enfant.

Tout les personnages et enjeux sont ainsi posés en un temps record (avec un point de départ par sans rappeller le début de "Il Etait Une Fois Dans L'Ouest"),

Nicole Kidman est la plus grande déception du film en comparaison ave cette autre chef d'oeuvre ou elle excellait (FAR and AWAY - Horizons Lointains, l'excellent film de Ron Howard avec Tom Cruise),

Hugh Jackman rustre rendu distant et insensible à cause des réactions que provoque sa proximité avec les noirs et surtout Brandon Walters épatante révélation en métis immédiatement attachant. Offrant un véritable hommage au aborigène et à leurs culture,

On continue dans le nanard avec le personnage de Fletcher méchant assez ridicule.

Luhrmann charge son film d'une spiritualité de tout les instants influençant sa réalisation (la traversée elliptique et presque rêvée du grand Nulle Part) ainsi que les péripéties les plus marquantes comme lorsque Nullah stoppe un troupeau fonçant sur lui par une chanson l'ensemble porté par l'aura du Roi Georges, l'âme du film.

Dénonciation forte également des méthodes du gouvernement australien et hommage à la génération volée qui vit des métis arraché à leurs famille pour être assimilé et rendu plus acceptable par une éducation religieuse.

Le spectre omniprésent du Magicien D'Oz plane (n'oublions pas qu'en 1939, ce film à été l'égal d'une passion tel que 'Titanic' il y'à plus de 10 ans, et que beaucoup de petites filles revaient d'incarner le personnage de Dorothy) également sur le film (le ranch de Faraway Downs rappelant évidemment la ferme du film de Fleming) ,justifiant les moments les plus volontairement factice comme lorsque Nicole Kidman vient consoler Nullah après la mort de sa mère et évoque pour la première fois le conte, ou offrant certaines des plus belles scènes comme les retrouvailles finales sur fond de "All Over the rainbow".

Le souffle de la grande aventure avec des vues majestueuses de paysages australiens peu vus au cinéma jusque là, où Luhrmann (malgré quelques incrustation limite) livre des moments très impressionnants lors de la traversée avec le troupeau, alternant brillamment prise réelle et effets numérique, plein air et tournage en studios. La deuxième partie du film (tout les enjeux du début étant parfaitement bouclé à mi parcours) est plus classique dans sa forme mais approfondi bien les personnages, notamment celui de Jackman dont la distance et le sentiment de liberté se justifie plus précisément.

Seul bémol un score tout de même, surtout pour Luhrmann, un score assez passe partout et peu marquant. Et pour une fois on remerciera la Fox d'avoir imposé le happy end nettement plus logique au vu du déroulement de l'intrigue et de la très belle scène finale.On sera curieux de voir de qu'il en est des fins alternatives dans le DVD dans 6 mois.

un spectacle attachant mais inégale et surtout trop long.

note : 15/20

ce soir je voulais revoir sur direct 8 LA TOUR INFERNALE un de mes films cultes d'enfance, chef d’œuvre avec des stars dont je suis fan... mais sur France2 c'était la première diffusion en clair
de AUSTRALIA que j'avais adoré en salles à Noël 2008 ! le film à gros budget, massacré par les critiques, avait été un échec énorme partout sauf en France où il avait fait le très beau score de 1,7 millions d'entrées !

Seulement, énormément de monde et critiques avaient parlé du visage botoxé de l'actrice comme quoi il n'exprimait plus rien c'était une vrai obsession.

malgré ses défauts et ses longueurs (il dure 2h35, c'est trop long, il aurait fallu enlever environ 20mn!), c'est un beau film en forme d'épopée qui nous fait découvrir les paysages d'Australie absolument magiques et magnifiques. Qui ne rendent plus grand chose sur un petit écran de tv comme j'ai vu ce soir....

Par moment, le film me rappelait un peu LES OISEAUX SE CACHENT POUR MOURIR de par cette propriété en Australie que reprend l'héroine qui est à entretenir dans des conditions extrêmes. D'ailleurs il y a le mari de Rachel Ward des OISEAUX dans le film au début : Bryan Brown !

l'attaque des avions sur l'Australie à la fin est assez impressionnante.