Date de sortie 11 janvier 2017 (2h 04min)
De Lisa Azuelos
Avec Sveva Alviti, Riccardo Scamarcio, Jean-Paul Rouve
Genres Biopic, Drame
3 semaines après sa sortie, j'ai enfin été voir le film DALIDA !
le mercredi de sa sortie, ils avaient sorti en même temps LA DERNIÈRE MURAILLE avec Matt Damon, acteur dont je suis toute la filmo à fond depuis 1998 et vu qu'on avait pas du tout entendu parlé de cette sortie, j'ai préféré aller le voir en priorité.....
mercredi dernier, toujours pas de place pour aller voir DALIDA car c'était la sortie de LIVE BY NIGHT avec Ben Affleck dont je suis et collectionne la filmo depuis 1998 aussi !
J'avoue aussi avoir été un petit peu refroidi par les nombreuses émissions-TV de promo où Lisa Azuelos ne cessait de répéter que Dalida était morte a 53ans, reprenant même une journaliste
dans l’émission 'Au fil des mots' insistant comme quoi c'était 53ans alors que c'est 54 !!!
Plusieurs lui ont fait la remarque sur sa page-fan mais elle n'a pas répondu se permettant d'effacer les posts !
Gros choc ce mercredi en voulant aller voir DALIDA dans mes cinéma UGC habituel à Lyon :
le film ne marche pas et est déjà retiré ! il ne restait plus que UGC cité-internationale à 10h55.
Je pense que la vague de froid qui dure depuis 3 semaines a fait chuter la fréquentation des salles car aucun film ne fait de grosses entrées depuis la rentrée de janvier ! Quel dommage, il aurait fallu sortir le film pendant des vacances scolaires ou fêtes du cinéma !
il en aura fallu du temps depuis 2012 et des castings pour finir à la réalisation de ce film qui marque l'anniversaire des 30ans.
Contrairement au téléfilm de 2005 de Joyce Bunuel que j'avais adoré et vu plusieurs fois, ici pas de biographie chronologique car le film commence par la tentative de suicide de Dalida en 1967
et dès lors, pas un temps mort pendant 2H05, pas une image plus faible qu'une autre ce qui est rarissime cinématographiquement ! à partir de la période années 70, non seulement l'ambiance de l'époque est restituée avec un parfum délicieux et vrai mais le film est touché par la grâce !
Pour moi, le film est un chef d’œuvre à tous points de vue !
je ne peux pas comprendre qu'on puisse faire une mauvaise critique.
Les fans jamais contents qui au lieu de démontrer comme je le fais, le caractère exceptionnel de l’œuvre, ne font que critiquer "les playback ratés" : faux ! j'ai bien observé devant l'écran géant face à moi, ils sont tous impeccables ! pas une once de décalage!
La réalisatrice aurait de toutes façons recommencé jusqu'à ce que ce soit parfait.
bien sûr, il manque beaucoup de choses en 2h05 alors qu'un premier montage durait 3H :
pas de Mitterrand, Pascal Sevran pas vraiment présenté, la maison de Corse qu'on a jamais vu ( je pense qu'on va trouver pas mal de choses dans les nombreuses scènes coupées sur le futur DVD!) et les années 80 sont bien trop vite balayées : seulement une chanson....
mais l'essentiel, l'essence de Dalida est bien là et respire à l'image !
A certains moments des années 70, la ressemblance avec Dalida est troublante : pas seulement physiquement, mais on la ressent dans la peau de l'actrice qui est devenue le double de Dalida !
j'ai été enchanté / emporté par ce moment où par un jour de neige elle dit au revoir à Lucio et la scène devant le sapin de Noël avec son neveux Luigi bébé : j'ai revu le même sapin et crèche que les miens d'époque ! Signe que les plus petits détails ont été soignés et bien reconstitués.
Je n'avais pas du tout ressenti cette odeur de la vie des 70 dans le téléfilm...
L'actrice du téléfilm Sabrina Ferrilli était possédée par le rôle d'après des critiques, certes, je pleure toujours devant la fin du téléfilm de 2005 mais ce n'est rien à côté du nombre de fois où j'ai éclaté en larmes devant le film ! Notamment, la scène où Dalida tient la main du cadavre de sa maman ! moi qui vis dans l'angoisse chaque jour de la perdre et qui redoute cette scène !
la scène du suicide est bouleversante et la chanson choisie POUR NE PAS VIVRE SEUL m'obsède depuis mes 4ans car elle raconte tellement ma vie à moi aussi !
c'est aussi comme une comédie musicale car les chansons sont utilisées de façon sidérante :
on se rend compte que finalement, Dalida a chanté sa vie et son parcours dans encore plus de chansons qu'on croyait....
Petit détail qui apporte du cachet : le film a bien été tourné devant la vraie maison et le vrai portail, par contre l'intérieur qui est reconstitué avec soin et gout, a une grosse différence : l'escalier était sur la gauche et non la droite.
j'ai été passionné par l’interprétation de Nicolas Duchauvelle que j'avais déjà remarqué depuis une dizaine d'années dans les films et la série BRAQUO de Canal + :
rebelle et rock lui même dans la vie, il a parfaitement compris le personnage du comte de Saint-Germain qui était un écorché vif, impulsif, colérique, violent et dépressif avec un look branché de bad boy moins répandu à l'époque que de nos jours ( cheveux longs, blouson de cuir, santiags, ceinturon, chemise ouverte, etc) : leurs scènes de violentes disputes sont éprouvantes et si marquantes ! on ne peut pas penser que ce sont des acteurs qui jouent !
Richard décrit souvent comme un gigolo n'était pas compris sauf par Dalida et par moment seulement : c'était un grand gamin passionné à l'extrême, immature qui ne vivait qu'à travers ses rêves d'enfant et qui habitué à tout avoir, voulait tout et tout de suite,
sinon, il prenait des crises en frappant ou tuant, s'il avait vécu en 2017, il aurait fait des ravages en lynchant sur Internet les pages des commerces et gens qui lui avaient déplu !
mais ensuite, il s'effondrait toujours car il n'avait pas les épaules assez larges pour assumer les conflits qu'il avait provoqué ou aggravé, vu que c'était un hypersensible pas fait pour ce monde ! c'était aussi un vrai artiste en devenir, touche à tout mais il avait du mal à contrôler tout ça avec son caractère à fleur de peau.
un mot sur Riccardo Scamarcio qui joue Orlando avec beaucoup de classe, de sobriété et de charisme et avant tout de RESPECT. En moins maniéré que Arnaud Giovanetti du téléfilm.
Je pense que c'est le vrai Orlando, bien loin des conneries et jalousies qu'on lit par rapport à son caractère.
Comme je comprends l'émotion d'Orlando, Bertrand Delanoe et de l'entourage de Dalida dans leurs fauteuils ! Moi qui suis et archive tout sur Dalida depuis mes 4ans ent 1974 - j'ai retrouvé récemment une k7 audio que j'ai fait transférée sur CD, je peux vous héberger et faire écouter les passages où à 4ans, je chante " Pour ne pas vivre seul" " Parole parole " !
J'ai revécu tout ce que j'ai connu avec elle depuis les années 70 !
Son entourage a dû être profondément bouleversé par le tact et la maestria avec lesquels Lisa Azuelos a dépeint cette vie incroyable et par le profond respect pour la femme qu'elle a compris et dont elle a cherché à excuser le geste qui nous fait tant souffrir nous autres ses fans depuis 1987 ! car en effet, Dalida était désespérée par le fait de finir toute seule.
Comment imaginer à présent Nadia Fared prévue à l'origine pour le rôle mais qui ne s'est pas entendue avec la réalisatrice : Sveva ne ressemble pas à Dalida physiquement dans la vie
mais ce soir, j'ai sans arrêt sa voix avec son accent dans la tête : j'ai envie de dire bonjour Sveva,
merci Dalida de là-haut pour nous l'avoir fait connaitre !
Bien plus que les chiffres d'entrées frustrants et surprenants, c'est bien ça qui doit rester de ce chef d’œuvre !
Dalida BONUS VF "Lisa Azuelos parle de Sveva Alviti"
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